La conséquence est la diminution des surfaces florales intéressantes sur les espaces cultivés ou les milieux interstitiels. Pertes de ressources, aussi bien en quantité qu’en diversité.
Le résultat est l’apparition de périodes de disette alimentaire pendant lesquelles les besoins des pollinisateurs ne sont pas couverts.
L’usage de pesticide, fongicide et autre produits chimiques perturbe le fonctionnement (guidage, système nerveux) des pollinisateurs.
Un million d’espèces animales et végétales sont menacé d’extinction à court terme sur les 8 million d’espèces estimée sur la planète dont 5,5 million d’insectes
-87 % des zones humides ont été perdues entre 1970 et aujourd’hui (source IPBES).
Les populations de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont régressé en moyenne de 52 % depuis 1970. (Source Rapport Planète Vivante WWF) https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/face-au-grave-declin-de-la-biodiversite-planetaire-des-solutions-restent-a-notre-portee
Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50 %. (Source https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0006320718313636?via%3Dihub#f0020)
En France, les apiculteurs accusent des pertes de 25 à 30 % chaque hiver.
Sources :
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/disparition-des-abeilles-hecatombe-involontaire
https://lejournal.cnrs.fr/articles/pourquoi-les-abeilles-disparaissent
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-abeille-sentinelle-ecologique-684/page/6/